Il y a huit mois, ma vie changeait du tout au tout. Le coup de fil qui change le cours de la vie que l'on connait, j'y ai eu droit.
J'ai traversé des états bizarres, beaucoup de phases, des bas, puis des hauts, qui m'amenaient à des bas aussi intenses que les hauts furent.
Pendant un temps, je pensais que je ne sourirais jamais plus. Ce que nous avons traversé est dur, mais je savais qu'il y avait pire. Cependant, ça ne m'empêchais pas de penser que beaucoup ne pouvaient pas comprendre. Je me sentais seule dans ma peine. Seule contre tous.
Et un jour, à un repas de famille, un peu plus de trois mois après le coup de fil, j'ai regardé la table et j'ai pris conscience. On a tous nos peines, tous autant que nous étions, la vie ne nous avait pas gâtée.
C'est pareil pour tout le monde. Jusqu'à mes 11 ans, la vie a été relativement clémente, mais quelle vie l'est éternellement ?
On a tous quelque chose de notre vécus de dur, de triste. Qui forge notre caractère et nos peurs.
On a tous au moins une chose qui explique nos réactions, nos volontés, notre défense.
Il y en a qui en sortent par le haut, et il y en a que ça bloque.
Mais on n'est jamais vraiment seul.
Parfois il faut ouvrir sa peine à ceux qui peuvent l'entendre, même s'ils n'ont pas le même vécus.
J'ai traversé des états bizarres, beaucoup de phases, des bas, puis des hauts, qui m'amenaient à des bas aussi intenses que les hauts furent.
Pendant un temps, je pensais que je ne sourirais jamais plus. Ce que nous avons traversé est dur, mais je savais qu'il y avait pire. Cependant, ça ne m'empêchais pas de penser que beaucoup ne pouvaient pas comprendre. Je me sentais seule dans ma peine. Seule contre tous.
Et un jour, à un repas de famille, un peu plus de trois mois après le coup de fil, j'ai regardé la table et j'ai pris conscience. On a tous nos peines, tous autant que nous étions, la vie ne nous avait pas gâtée.
C'est pareil pour tout le monde. Jusqu'à mes 11 ans, la vie a été relativement clémente, mais quelle vie l'est éternellement ?
On a tous quelque chose de notre vécus de dur, de triste. Qui forge notre caractère et nos peurs.
On a tous au moins une chose qui explique nos réactions, nos volontés, notre défense.
Il y en a qui en sortent par le haut, et il y en a que ça bloque.
Mais on n'est jamais vraiment seul.
Parfois il faut ouvrir sa peine à ceux qui peuvent l'entendre, même s'ils n'ont pas le même vécus.