fichtrenouille

La nature renait toujours.

Mardi 29 juillet 2014 à 17:58

Vous savez, je n'entretiens aucunes croyances particulières appartenant à une religion.
Cependant, je pense que "croire", ou plutôt "garder espoir" est un acte important au long de sa vie.

J'avais une amie pour qui la maxime "L'espoir fait vivre" ne voulait rien dire. Elle vivait sans espoirs. Je me suis clairement rendue compte que personnellement, l'espoir me fait vivre.
Quand je suis triste, j'ai l'espoir que ça aille mieux. Quand je vais bien, je profite de mon bonheur. Simplement.

Mais l'espoir est important, extrêmement. Je ne peux tout bonnement pas me dire lorsque je vais mal, que cela va durer toute la vie. Ce serait une torture ! Impensable et surtout invivable. Et c'est la ou je me demande tout le temps: mais si on n'a pas l'idée que cela puisse aller mieux un jour, pour quoi vit-on ?! Des petits truc du quotidien il parait. Des sourires, des échanges et tous ces trucs qu'on entends souvent.

Bon, je dois vous avouer que j'y ai cru pourtant, que ça finirait jamais, que je serai malheureuse jusqu'à la tombe (ou le crématoire, selon votre choix).
J'en ai sortis des "A quoi bon ?" A quoi bon vivre, manger, sortir marcher, voir des gens, parler, et aimer, surtout aimer, pourquoi ? Puisque la vie reprends parfois ceux qu'on aime.
C'est ces moments où j'ai fini par avancer, juste parce qu'il le fallait. Peut-être avec un espoir inconscient de revoir de la lumière.

Et la lumière est revenue. Après la pluie le beau temps, à ce qu'on dit. La nuit noire, j'en ai vus un peu le bout. Et je me suis remise à croire.
En tout. En la vie, aux gens, à la nature.
Je suis pas guérie encore, loin de la. Je n'aime plus la passion qui m'animait autrefois, je n'arrive pas a regarder mes souvenirs sans avoir le coeur en larmes.

Vous voulez que je vous dise. J'ai dis si souvent quand j'étais jeune, et j'ai tellement lu de jeunes qui disent vouloir revenir à telle ou telle époque où ils étaient si heureux.
Pour rien au monde, je ne veux revenir en arrière.
J'ai eu des moments merveilleusement heureux par le passé. Chaque souvenir heureux concerne la personne que j'ai été, mais pas la personne que je suis. Je veux faire du bonheur mon présent, avec celle que je suis devenue.
Avancer. Revenir au passé, c'est accepter de repasser encore par les évènements moins joyeux qui vous mènent à vouloir revenir au bonheur passé.

Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça. La nostalgie de mon âme me rend bavarde.
Je suis heureuse, tellement reconnaissante, tellement heureuse et triste à la fois.
J'évolue. J'aime.
Et depuis quelques semaines, je reprends confiance en la vie, en la joie, en les gens.
Cela fait tellement de bien, de retrouver de l'espoir, du soleil dans le coeur et dans les petites choses de la vie.

Merci. A tout et tout le monde :)

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Jeudi 17 juillet 2014 à 18:27

Plus le temps passe, et plus je comprends ces personnes qui abandonnent leurs sentiments derrière une muraille impénétrable.
Cela demande tant et tant d'énergie de panser les blessures les plus rudes.

Moi aussi, j'ai enfermé mes sentiments. Autrefois, aujourd'hui, et je continuerais encore sûrement. Cependant, mes émotions sont de simples vagues, qui franchissent très facilement mes barrages depuis quelques temps.
Mon ressenti ?

La vague anéantis. On n'en vois pas le bout. On coule, on rame, on essaye de ne pas succomber a la noyade. On est au 36eme dessous. Et puis on a passé la vague. C'est plus calme, on revois du soleil.
Et une autre vague ressurgit. Ou pas ?

J'en suis la: il y a toujours une autre vague après un instant de soleil.

Deux choses en ressortent: les vagues annoncent le soleil, comme le soleil annonce les vagues. J'ai l'espoir qu'au bout d'une vague il y aura le soleil, et la plage qui va avec.

C'est pour l'espoir de cette plage, et de l'accalmie des vagues, que j'essaye de ne pas trop enfermer mes sentiments.
Et quelque part, je suis sûre que je vis ce grand 8 pour une raison valable.
Ce qui me fait dire ça, c'est de voir a quel point j'ai avancé depuis la toute toute première vague.



 

Mercredi 9 juillet 2014 à 22:28

J'ai tendance a trouver que grandir n'est pas chose facile. Je ne sais pas ce que vous en pensez.
Je revois le journal intime de mes 13 ans, je ne voulais pas avoir mes règles, partir de chez mes parents, voir mourir les vieux que j'aime. C'était encore l'époque ou je croyais qu'on mourrait par ordre chronologique.

Le problème, c'est que j'ai vite compris qu'on avait pas le choix. Le corps d'abord, ce saligot m'a rattrapé alors même que je le fuyais. J'en voulais moi des boobs, des énormes même. Je peux vous le dire que je voulais les combler les soutifs que j'avais pas encore, tout pareil comme on gave les canards avant la Noël. 
Mais de 1: mes mamelons étaient pas bien ronds et ne semblaient pas très bien connaitre leurs alphabets. Bien que beaucoup vous dirons qu'on ne dirait pas, ils ont pas dépassés le A. Et puis de toute façon, je n'ai su que bien plus tard comment ça marchait cette technologie. Et puis de 2: ça avait beau pousser comme ça pouvait, j'en avait conscience 0, et pour vous dire, mes chers boobs que j'aime, j'ai compris qu'ils existaient il y a a peine un an. Avant c'était de simples pis encombrants.
Je vous passe tout le tralala des ragnagna qui signifie que ça y ai, on est une vraie femme (ah bon ?) qui ont sonné leur bonjour le même jour que mon cher "pityriasis rosé de gibert" maladie comble de l'utilité, qui ne produit aucune douleurs ni séquelles, simplement de magnifiques plaques rouges. De ma naïveté enfantine, j'étais tout bonnement persuadée que j'étais bonne a claquer. Des plaques rouges partouuuuut, et du sang dans la culotte, oh mes dieux et tous mes saints, je suis bonne pour la sépulture.
Heureusement ma douce mère fut la pour me ramener à la réalité.

Et voila, c'est la aussi ou je veux en venir. C'est elle qui m'a prise sous son aile. C'était cool. Parce qu'avec l'évolution physique, il faut suivre l'évolution psychique.
Grandir, c'est se prendre sois-même sous son aile. Savoir faire ce qui est bon pour soit non ? Savoir se débrouiller, et savoir faire appel aux autres quand il le faut. Trouver le juste milieu. Connaitre les rouages du monde, des gens, de la société. Savoir qu'il faut parfois faire des pieds et des mains. Apprendre à connaitre les noms des différents organismes qui pourrons nous venir en aide.

En soit, c'est déjà pas un point comique de se fader tout ça, c'est plutôt sympa d'être aidé par des proches ou par internet.
Je n'ai qu'une chose à dire, si j'avais pas eu mes parents pour m'apprendre pleins de choses la dessus, j'aurai bien aimé avoir des cours de tout ça dans mes établissements scolaire. Pas forcément de l'administratif, mais j'aurai bien aimé savoir tiens, que pour changer une ampoule il faut vérifier que l'interrupteur est éteint, avoir une recette pour faire partir le calcaire des miroirs de la douche, (si vous avez je vous en supplie, donnez-moi des idées, rien n'y fait pour l'instant) et j'en passe.

J'en ai encore des choses à découvrir. Parce qu'il y a une autre chose que j'ai compris en grandissant, c'est qu'on en a jamais fini de grandir. Avec tous les gens qu'on croise, toutes les choses qu'on fait, on évolue, on grandit, même à 80 ans, ma grand mère en est la preuve humaine.
C'est ça aussi qui me fait dire que les gens peuvent changer.


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